Question
La série "Conversations avec Dieu" est-elle bibliquement fondée ?
Réponse
Le livre "Conversations avec Dieu, Livre 1 : Un dialogue inhabituel", a passé plus de deux ans et demi sur la liste des meilleures ventes du New York Times et, en 2006, un film basé sur ve livre est même sorti. "Conversations avec Dieu" est le fruit de l'imagination de Neale Donald Walsch. En 1995, Walsch a publié le premier livre de la série, suivi de huit autres, tous écrits sous forme de dialogues entre Walsch et "Dieu". Le principe de base de la série est que Dieu "parle" à tout le monde en permanence et que Walsch a commencé à l'écouter. Il a écrit le premier livre alors qu'il luttait contre des pensées suicidaires et des questions sur le sens de la vie.
Walsch revendique l'inspiration divine pour Conversations avec Dieu, affirmant que Dieu lui a littéralement parlé ("par-dessus mon épaule droite"), et qu'il a écrit ce qu'il a entendu comme s'il prenait une dictée. Cependant, lors d'une interview accordée le 7 avril 2000 à l'émission Larry King Live de CNN, Walsch a admis qu'il ne pouvait pas être sûr que c'était Dieu qui parlait et que les livres auraient pu être le produit de son propre subconscient.
Dans Conversations avec Dieu, Walsch raconte qu'une voix lui a dit que Dieu est tout et que tout est Dieu. Par conséquent, nous, les humains, sommes "Dieu". Tous ceux qui vous entourent sont simplement "vous" sous une forme différente, et nous sommes tous "Dieu". Walsch répète ici l'un des mensonges originels de Satan : "Vous serez comme Dieu" (Genèse 3:5).
Dans la série Conversations avec Dieu, Walsch affirme également que toute vie est éternelle. La mort est "la grande illusion". Il n'y a ni jugement, ni punition, ni enfer, car rien de tout cela n'a de raison d'être car il n'y a pas de péché. Après la mort, une personne passe à un autre niveau d'existence afin de "poursuivre l'évolution de l'âme humaine". Cet enseignement des Conversations avec Dieu est en conflit direct avec Hébreux 9:27 et de nombreux autres passages de l'Écriture qui enseignent la réalité du jugement après la mort.
La défense par Walsch des actions d'Hitler est conforme à son enseignement du relativisme : Hitler peut être qualifié de "mal", mais seulement "dans le contexte de notre expérience humaine". Et Hitler a été mandaté par Dieu "pour montrer l'humanité à elle-même dans le but de l'élever au-dessus de ce qu'elle est devenue et de ce à quoi elle a sombré" (interview de Larry King, op. cit.). Par conséquent, dans le monde de Walsch, Hitler n'était qu'un maillon de la châine et était nécessaire pour nous aider à aller de l'avant.
Selon l'auteur de Conversations avec Dieu, il n'y a pas de bonne façon de vivre ni de façon unique de venir à Dieu. Il existe de nombreuses voies, toutes aussi valables les unes que les autres. Tous les dieux des différentes religions sont en réalité le même "Dieu". Bien sûr, le seul vrai Dieu n'est pas d'accord avec Walsch : "Ainsi parle l'Éternel, le roi d'Israël, Et son rédempteur, l'Éternel des armées : "Je suis le premier et le dernier. En dehors de moi, il n'y a pas de Dieu" (Esaïe 44:6).
Dans le livre 1 des Conversations avec Dieu, Walsch insiste sur le fait que les mots ne peuvent pas communiquer la vérité. Au lieu de cela, la vérité vient lorsque chaque individu consulte ses propres sentiments. Tout le monde a raison et personne n'a tort ; les "vérités" contradictoires ne sont pas un problème dans la logique défectueuse de Walsch. Il est intéressant pour un homme qui a donné au monde près de 3 000 pages de mots d'affirmer que les mots ne peuvent pas communiquer la vérité. Que communique-t-il alors ?
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